Bon rétablissement : L’hosto, côté patient !

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Après « Hippocrate », un nouveau film au coeur de l’hôpital

Bon rétablissement : L’hosto, côté patient !

Deuxième film de cette rentrée ciné à s’intéresser à l’hôpital public, Bon rétablissement adopte le point de vue du patient. Gérard Lanvin se glisse facilement dans la peau du mec qui n’est absolument pas fait pour l’hosto : impatient, irritable, solitaire, buté… et plâtré de partout !

La première partie du film trouve un ton plutôt juste quand il s’agit d’évoquer tout ce que l’hôpital peut avoir d’hérissant (ah, le personnel qui peste contre le manque d’empathie des malades à leur égard !) et la régression qu’implique la maladie. Les scènes drôles alternent avec des moments d’émotion. Par la suite, Lanvin s’ouvre enfin aux autres et se libère de ses fantômes. La suggestion que l’hôpital et son humanité y seraient pour beaucoup alourdissent un peu le propos, mal aidé par une trame scénaristique bien maigre...

La bonne idée est d’avoir mêlé au casting acteurs professionnels et personnel hospitalier. Et ils sont tous bien dirigés, au point qu’il nous a été assuré qu’un des acteurs (qui – coïncidence ? – joue également dans Hippocrate) était réellement kiné… Vérification faite, pas du tout !

Certaines figures passagères illuminent le film d’un altruisme non feint. Ainsi ce beau moment où Lanvin confie ses blessures secrètes à une aide-soignante, qui, alors qu’il se demande pourquoi il lui raconte tout ça, lui répond « parce qu’avec moi, c’est pas important ».

Un bon moment. Sans plus.

Source:

GdlC

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