Guillaume Decocq ne collectionne pas les boomerangs. Cet affable docteur en Pharmacie et docteur en Botanique de 51 ans préfère amasser les champignons. Et ceux qu’il étudie ont la fâcheuse tendance d’être pollués aux métaux lourds. Un exemple parmi d’autres, que le professeur à l'université Picardie Jules-Verne d’Amiens, utilise pour illustrer le lien entre activités humaines et dégradation de notre santé. Son livre “Boomerangs, comment la mise à mal de notre environnement met en danger la santé humaine” (aux éditions du Rocher) est un plaidoyer pour une approche écosystémique de la médecine. Logique, quand on dirige l'unité mixte de recherche CNRS “Écologie et Dynamique des Systèmes anthropisés”.