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Un médecin généraliste de Saint-Genis-d'Hiersac en Charente se retrouve en arrêt maladie pour deux semaines, après avoir reçu des menaces de mort alarmantes de la part d'un patient. Le praticien a décidé de fermer temporairement son cabinet suite à ces menaces, comme le rapporte La Charente Libre.
Le patient mécontent a adressé un mail à la CPAM de Charente, contenant des propos d'une extrême violence : « Est-ce que je dois lui couper la tête et l'amener sur un plateau. C'est pas l'envie qui me manque. Me poussez pas ou vous aurez un médecin mort sur les bras », écrit-il dans ce message surréaliste transmis au médecin-conseil de l'Assurance maladie.
Face à cette situation, le médecin ne se sent plus en sécurité pour exercer : « Je ne suis pas à l'aise pour travailler dans des conditions comme ça. Tant que je ne saurai pas ce qui se passe, je ne reprendrai pas », a-t-il confié à La Charente Libre.
Le médecin avait déjà déposé plainte contre ce patient… mais sans suite
Les tensions entre le médecin et ce patient remontent à l'année dernière. Le praticien avait refusé de rédiger un courrier d'adressage à un rhumatologue, estimant que c'était « inutile », selon ses déclarations. En réaction, le patient avait multiplié les actions d'intimidation, prenant jusqu'à 67 rendez-vous avec le médecin pour saturer son agenda électronique, et allant même jusqu'à bloquer sa voiture dans une rue.
À l'époque, le médecin avait déjà déposé plainte, mais celle-ci avait été classée sans suite. Il n'avait plus entendu parler de ce patient jusqu'à la réception de cette lettre menaçante adressée à la CPAM.
Le généraliste, qui selon ses propres dires redoute désormais « un acte de violence » de la part de ce patient qu'il décrit comme ayant « des antécédents de violence », a de nouveau porté plainte. Il bénéficie du soutien de la municipalité dans cette épreuve.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/plus-de-1-500-cas-de-violences-envers-les-medecins-recenses-en-2023-cest-de-pire-en-pire
Au moment de la publication de l'article dans La Charente Libre, l'auteur des menaces n'avait pas encore été interpellé ni entendu par les forces de l'ordre.
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