En Arabie Saoudite se tient chaque année le Forum saoudien pour l’organisation et le design hospitalier. Le pays mise sur l’implication des nouvelles technologies. Cela passe par des partenariats avec de grandes industries technologiques telles qu’IBM ou Schneider Electric, qui promettent de « diminuer la prévalence des maladies nosocomiales et favoriser un environnement plus sain »… Rien que ça ! Au menu : la purification de l’air, l’utilisation de matériaux antibactériens, un écran multifonction pour chaque patient et une optimisation de la consommation d’eau et d’électricité. Du côté architectural, l’Arabie Saoudite mise sur la lumière du soleil comme allié thérapeutique mais aussi comme source d’énergie bien sûr.
Petits moyens, grandes idées
La réflexion sur l’architecture hospitalière n’est pas le monopole des « pays riches ». En Afrique de l'Ouest, des pays comme le Liberia et le Sierra Leone s’interrogent aujourd'hui sur l'organisation et le design de leurs futurs hôpitaux. Au centre des préoccupations, les maladies infectieuses : Ebola est passé par là. La tendance principale se concentre sur le flux de patients. L’architecture doit permettre à la fois un contrôle médical systématique dès l’entrée, mais aussi éviter la promiscuité et limiter les contacts physiques entre les patients. Enfin il s'agit de limiter au maximum les déplacements des patients, qui aujourd'hui traversent de trop longues distances au sein de la structure hospitalière. Problème bien souvent rencontré dans nos hôpitaux hexagonaux…
Bref : les questions posées par l’architecture sont pour partie universelles, avec des variations dans les priorités sanitaires, énergétiques ou technologiques selon le contexte tant sanitaire qu’économique du pays.
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