Réaction du ministère face à grogne médicale

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Marisol Touraine prend les devants du mouvement de grève

Réaction du ministère face à grogne médicale

Face à la grogne montante des professionnels, le ministère de la santé a décidé de réagir.

A-t-il pris peur d’une mobilisation annoncée comme importante ? Ou, face à deux fronts dont les revendications sont pourtant différentes – les internes et les libéraux –, a-t-il décidé de réagir pour éviter une association par les français des deux mouvements, donc une surenchère de la grogne qui pourrait nuire à son image ?

Toujours est-il que le ministère s’est fendu d’un communiqué dès le 14 novembre, donc avant la mobilisation des internes prévue pour le 17 novembre, dans lequel il souhaite semble-t-il rassurer. Il y cite toutes les bonnes choses qui ont été mises en place pour les internes depuis un an, donne des gages de bonne volonté concernant le temps de travail en établissant « la mise en place d’un dispositif de sanction à l’égard de tout établissement, en cas de non respect du repos de sécurité des internes. ».

Plus étonnant, il décide que « dès le prochain choix de stages, un arrêté établira un taux minimal d’inadéquation de 7% entre le nombre d’internes et le nombre de stages offerts. » En cela, l’ISNI, le principal syndicat des internes, y voit « une avancée historique ». Mais malgré cette annonce, ce dernier décidera tout de même de poursuivre le mouvement de grève. Grève, qui, d’après le ministère de la santé et comme se plaît à le répéter Marisol Touraine dans les médias, n’aurait réuni que 5% des internes.

Source:

Cécile Lienhard

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