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Un état d’épuisement largement partagé
Dans cette enquête menée auprès de plus de 1 000 médecins français :
- 22 % des répondants se déclarent en situation de burnout ou de dépression.
- Plus d’un médecin sur six se dit malheureux dans sa vie professionnelle.
- Plus de 75 % des médecins souffrant de burnout rapportent un impact délétère sur leurs relations personnelles, notamment familiales.
- 83 % jugent indispensable ou très important de passer du temps avec leurs proches pour préserver leur santé mentale.
Toutes les générations concernées
Le phénomène touche les jeunes comme les plus expérimentés :
- 19 % des médecins de moins de 45 ans estiment avoir une mauvaise santé mentale, contre 12 % chez les plus de 45 ans.
- Les témoignages confirment que la perte de sens, la surcharge administrative et le déséquilibre vie pro/vie perso sont vécus à tous les âges.
La vie privée en souffrance
Le burnout déborde du cadre professionnel :
- 3 praticiens sur 4 affectés rapportent des effets négatifs sur leur vie personnelle.
- Troubles du sommeil, fatigue chronique, perte de motivation, voire remise en question du métier sont fréquents.
Par ailleurs, le dilemme du devoir envers les patients et le sacrifice personnel est récurrent.
Malgré tout pour 68% des médecins se disent heureux ou plutôt heureux dans leur vie personnelle.
Quelles stratégies pour survivre ?
Malgré un quotidien difficile, les médecins tentent de préserver leur santé mentale :
- 84 % disent pratiquer une activité physique régulière.
- 82 % accordent de l’importance à leurs loisirs et passe-temps (dont 71 % à la lecture, 62 % au sport).
- Psychothérapie et gestion du stress sont plus fréquemment adoptées par les femmes et les jeunes médecins.
- Congés sans solde et aménagement du temps de travail sont envisagés, mais :
- 60 % déclarent ne pas pouvoir prendre autant de congés qu’ils le souhaiteraient.
