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« L’université de Tours salue une sanction exemplaire », a-t-elle indiqué dans un communiqué, à propos de la décision du conseil académique d’Aix-Marseille d’exclure l’interne de 27 ans de « tout établissement public d’enseignement supérieur pour une durée de trois ans ».
Condamné en appel à cinq ans de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur des étudiantes, Nicolas W. avait réintégré l’université de Limoges au printemps 2024. En revanche, son affectation au CHU de Toulouse avait été bloquée par l’ARS.
Il peut encore faire appel
Il vient finalement d’être sanctionné par la section disciplinaire du conseil académique d’Aix-Marseille Université où la procédure avait été déplacée pour des raisons d’indépendance et d’objectivité.
« Les faits d’agression sexuelle commis sur deux étudiantes de la faculté de médecine doivent être regardés comme ayant porté atteinte à l’ordre, au bon fonctionnement et à la réputation de l’établissement », a estimé l'université de Tours.
Cette sanction « confortera les actions des universités en matière disciplinaire pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles », a-t-elle ajouté, précisant que la décision disciplinaire sera affichée dans les locaux de la faculté.
L'ex-interne peut faire appel mais ce ne sera pas suspensif, c’est-à-dire qu’il ne pourra pas, en attendant, poursuivre ses stages, ni à Carcassonne où il finissait son internat, si ni nulle part ailleurs, a précisé Ici.
Si Nicolas W. souhaite reprendre ses études après ce délai, « la balle sera dans le camp de l’Ordre des médecins », a estimé l’avocat des deux victimes à France 3.
Bonjour,
Pourquoi faire le choix d'abréger le nom de Nicolas Wargnier en Nicolas W. ? (Nom que l'on peut retrouver en suivant le lien hypertexte d'Ici.)
Merci pour la précision de ce choix éditorial.
Mathis Boué-Chalal.