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Tout commence par une plainte déposée par une étudiante de l’Université de Toulouse III, Paul Sabatier, celle où étudie le jeune homme. L'enquête préliminaire est ouverte, confiée à la sûreté départementale de Haute-Garonne. De là, découle l'audition de pas moins de six femmes dénonçant des faits similaires qui se seraient produits entre 2018 et 2021. Toutes n'ont pas, pour autant, souhaité porter plainte révèle Le Figaro.
L’enquête fait état de quatre viols et deux agressions, la plupart lors de fêtes étudiantes, mais pas uniquement. Certaines victimes sont d'anciennes petites amies, d’autres viols se seraient passés lors de soirées. Il s’avère selon 100% Radio et France 3 que le violeur présumé est fils de médecin, son père est même enseignant à la faculté. D'où un sentiment de sur-puissance ?
L’accusé nie les faits mais risque jusqu’à 20 ans de prison
L’accusé nie les faits et risque jusqu’à 20 ans de prison. L’enquête suit donc son cours, pour rassembler des preuves et peut être retrouver d'autres témoignages voire d'autres plaignantes. L’université a indiqué collaborer avec le procureur de la République.
En mars 2021, une enquête de l'Association nationale des étudiants en médecine en France révélait qu'un étudiant ou étudiante sur sept disait déjà avoir subi une agression sexuelle au cours de leur cursus universitaire.
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