Le dernier des soignants

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Il reste un praticien à Saint-Vincent-de-Paul

Le dernier des soignants

Contrairement à ce que vous nous disions il y a quelques semaines, il reste un soignant aux Grands Voisins, l'ex-hôpital Saint-Vincent-de-Paul devenu oasis culturel… Médecine traditionnelle chinoise, psychothérapie et engagement associatif : Lucas Manganelli est éclectique… comme le lieu où il pratique !

 

What's up Doc. Comment se retrouve-t-on à être le seul soignant dans un ancien hôpital de 1500 mètres carrés ?

Lucas Manganelli. Je cherchais un endroit avec un loyer pas trop élevé pour pouvoir pratiquer mes multiples activités tout en gardant des honoraires accessibles. Un ami avait déjà son asso ici... et le bouche-à oreilles a fait le reste.

WUD. Et ça implique quoi de voir des patients dans un ancien hôpital ?

LM. Je suis arrivé ici en octobre 2015. Je compte parmi les premiers occupants de ce bâtiment, c’était assez fantomatique. Il restait encore des tables d’examen obstétrical dans la cour ! Pour certains patients, ça a réactivé des souvenirs pas forcément évidents, qu’on a pu travailler en thérapie.

WUD. Mais concrètement, c’est quoi votre pratique ?

LM. C’est très vaste, multiculturel et éclectique, comme ce lieu d’ailleurs. Je suis formé à la médecine traditionnelle chinoise et à la psychanalyse transgénérationelle, avec au centre de ma pratique l’autonomisation des patients. Par ailleurs, à travers mon asso Ici terre ou le groupe de recherche Jardin d’Idées, j’aime cultiver ces approches multidisciplinaires… Avis aux jeunes médecins intéressés ! 

Source:

Jean-Victor Blanc

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