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On l’attendait depuis plus d’un an, cette revalorisation. Réclamée lors du mouvement d’internes en octobre 2012, prévue en novembre 2013, finalement arrêtée le 31 décembre 2013 au Journal Officiel, la prime de sujétion va enfin fleurir sur nos fiches de paie. En chiffres, ça donne 59 euros supplémentaires mensuels pour les internes, résidents (1ère et 2ème année) et FFI. Maigre revalorisation pourrait-on dire. Mais qui laisse apparaître un espoir de considération de ce statut si particulier qu’est le statut d’interne.
Avec une prise d’effet rétroactive à compter du 1er novembre 2013, comme prévu. Comme le souligne l’ISNI dans un article d’Hospimedia, l’indemnité de sujétion n’avait pas été revalorisée depuis plusieurs années. Ou quasiment pas. Un statu quo inacceptable pour les internes que nous sommes ou avons été. Pour nous qui devons parfois assumer mille casquettes, celle de l’étudiant, de l’infirmier…et même de chef d’unité. L’interne est devenu ce caméléon adaptable par nécessité aux dysfonctions hospitalières. Dans ce contexte, rappelons-nous ce que représente l’indemnité de sujétion.
Plus qu’un supplément de salaire, l’indemnité de sujétion est une compensation financière des contraintes subies et des risques encourus dans l’exercice de nos fonctions. Avec ceci, on comprend la portée de la revalorisation. Loin d’être un simple pourboire accordé par la DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soins), la prime de sujétion fait figure de symbole.
Si l’ISNI se réjouit de ce progrès, elle met de côté toute reconnaissance hâtive. Rester vigilants, telle est la devise. Ne pas oublier que d’autres promesses du ministère attendent d'être tenues. Entre autres : l’application stricte du repos de sécurité par les établissements de santé, la prime pour les médecins généralistes en SASPAS et l'intégration des internes dans les négociations conventionnelles. La prime de sujétion est un pas en avant. Gardons l'oeil aiguisé sur les suivants.
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What's up doc - publié par AP 02/01/2014