
© IStock
La Cnil estime notamment que la législation doit être "précisée" et "complétée" en ce qui concerne les envois directs de données de santé par les praticiens aux mutuelles.
Ces envois directs nécessitent une dérogation au secret médical, qui doit être mieux "encadrée" et complétée par des "garanties" vis-à-vis des patients, estime la Cnil.
La Cnil a reçu à ce sujet des centaines de plaintes mettant en cause une cinquantaine d’organismes
Elle considère que la loi devra aussi clarifier dans quelles conditions les organismes d'assurance complémentaire peuvent déroger à l'interdiction de la collecte et l'utilisation des données de santé prévue par le Règlement européen sur la protection des données (RGPD).
"La Cnil réitère son souhait qu'une loi soit adoptée", pour "garantir la vie privée des personnes et assurer la sécurité juridique des professionnels de santé et des mutuelles", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/les-start-au-chevet-de-lhopital-malgre-les-soignants
Elle a indiqué avoir reçu à ce sujet des "centaines de plaintes mettant en cause une cinquantaine d'organismes d'assurance maladie complémentaire".
Avec AFP
A voir aussi

Déserts médicaux : une exonération pour inciter les médecins proches de la retraite à prolonger leur activité

Les médecins influenceurs : une menace ou une chance pour la santé publique ?

La Consult d’Amine Benyamina : « En 2025, on parle santé mentale sans jamais dire “addiction” »

Prise en charge de l’apnée à domicile : l’avis du Dr Marc Blumen sur Asten Santé
