Facs et hôpitaux : les classements dans le monde

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What's up Doc, comme d'autres titres de la presse francaise, classe les CHU. Mais la passion du benchmark est loin d'être une exception francaise. Petit tour d'horizon des classements à l'international.

Facs et hôpitaux : les classements dans le monde

Qu’ils provoquent indignation ou fascination, les classements ne cessent de gagner du terrain dans le monde. Une évolution qui touche en particulier l’enseignement supérieur, où les « rankings » internationaux hantent les nuits des doyens depuis une bonne décennie déjà.

Le marché du classement académique est dominé par un trio sino-britannique : l’université Jiao Tong, auteur du célèbre classement de Shanghai, le magazine Times Higher Education, et la société spécialisée Quacquarelli-Symonds (QS). Cette dernière est la seule à proposer un classement des universités par spécialité, fondé avant tout sur des indicateurs de réputation.

Dans la partie "médecine et biologie" du classement de QS, les facs françaises lestent, à quelques exceptions près (Paris 6, 100e et Paris 5, 107e), le fond du tableau. Sans surprise, les lauriers reviennent aux grandes universités anglo-saxonnes, suivies des scandinaves. Notons que quel que soit le classement académique retenu, Harvard gagne toujours à la fin...

PAS DE CLASSEMENTS HOSPITALIERS INTERNATIONAUX

À la différence du monde académique, la santé reste un enjeu local et les classements hospitaliers nationaux sont la règle. Avec des variantes selon les pays : au Royaume-Uni, c’est le National Health Service qui évalue et classe ses propres hôpitaux, tandis que c’est une compagnie d’assurance, Techniker Krankenkasse, qui s’en charge en Allemagne.

Aux États-Unis, le magazine US News & World Report, véritable institution, publie un Best Hospital Ranking très détaillé, qui permet de classer les hôpitaux par spécialité. Il combine des indicateurs de réputation à des critères objectifs comme le taux de survie, le ratio infirmières/patient ou le nombre d’erreurs médicales. Une mine d’informations pour les patients.

Et de l’autre côté du stétho ? En 2014, le réseau américain de médecins Doximity a lancé un outil numérique destiné aux étudiants. Baptisé Residency Navigator, il permet notamment de classer les programmes d’internat selon la satisfaction des internes qui y sont et de ceux qui en sortent. Des idées à exploiter en France également !

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