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Pour les étudiants en Pass de l’université de Rennes, la coupe est pleine. Après une année de mise en place de la réforme, le tout en plein Covid, voilà que leurs nerfs sont mis à l’épreuve pour leurs résultats.
D’abord publiés lundi 7 juin à 22 heures (avec déjà beaucoup de retard), les tant attendus résultats du concours pour les étudiants en PASS ont finalement disparu au bout de quelques heures. Panique à bord et une journée dans le flou. Le lendemain, le jury a envoyé un mail aux étudiants pour expliquer ce tour de passe-passe. En cause de cette dépublication, une « erreur matérielle de transmission des données », comme le rapporte France Bleu Armorique.
Pour les résultats définitifs, il aura fallu attendre 3 (longs) jours supplémentaires, soit le jeudi 10 juin, après une réunion en urgence du jury. Avec toute l’inquiétude d’une fausse bonne nouvelle et une certaine colère de la part des étudiants. Notamment pour ceux qui devront finalement préparer un oral et auront donc perdu ces 3 précieux jours de révisions.
Interrogé par France Bleu, le président du jury Marc-Antoine Belaud-Rotureau a été plutôt rassurant : « Il n'y aura pas d'impact significatif sur le statut des étudiants, ceux qui étaient initialement prévus au premier groupe d'épreuves le sont toujours, il y a même quelques étudiants qui n'avaient rien et qui vont se retrouver à passer l'oral. »
Mais d’où est venue cette erreur ? Il s’agit d’un problème de coefficient signalé par certains étudiants dès le lundi soir et la décision a été prise de tout dépublier. Seuls les étudiants de Rennes sont concernés par cette erreur. Le président du jury a tenu à rappeler à nos confrères l’augmentation du nombre de place au concours de 32%, mentionnant un effort « sans précédent ».
Du côté des étudiants, cette erreur est l’illustration parfaite de l’impréparation face à la réforme. « C'est à l'image de toute cette année. On n'a jamais eu d'informations claires. En septembre, quand on est rentrés, on ne connaisait pas les modalités d'admission au concours de fin d'année », a témoigné un étudiant au micro de France 3.