Billet - I have a dream : être médecin

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Retour sur les journée-débat de l’association Femme médecin libéral

Billet - I have a dream : être médecin

La semaine dernière, Alice Deschenau, rédactrice en chef de What’s Up Doc, était invitée à jouer le rôle de grand témoin lors de la journée d’ateliers-débats de l’association Femme médecin libéral. Elle nous livre les réflexions que cette expérience lui a inspirées.

 

Samedi 30 janvier, j’ai eu le plaisir d’être le grand témoin de la journée d’ateliers-débats de l’association Femme médecin libéral, une asso proposant un cercle de réflexion à distance des think-tanks un peu lobbyistes habituels.

Ma mission : suivre les interventions des tables rondes et proposer d’en dégager des idées fortes ou des réflexions sous l’angle de mon statut de rédactrice en chef de What’s Up Doc, et parfois de médecin en début de carrière ou encore de psychiatre.

Trois axes ont été abordés : l’aspect technologie, l’aspect économique et l’aspect humaniste. Et donc, suivant chaque thématique restons-nous dans un métier de rêve ?

Si j’en étais convaincue avant, la journée ne m’a pas enlevé ce sentiment : la médecine est une carrière de rêves mais gare aux illusions ! Pour qui se laisse bercer de fantasmes, la médecine peut s’avérer décevante. Mais pour qui rêve d’humanité, de science, d’innovations, et pourquoi pas de bons revenus, la médecine reste une discipline riche aux multiples facettes. Elle offre de nombreux modes d’exercice, et même pourrait-on dire, de nombreux métiers différents. Elle offre une place à toutes les personnalités, les envies.

Sujets d'inquiétude

Nombreux s’inquiètent des évolutions qui touchent la médecine. Parmi les sujets de craintes :

- L’explosion des nouvelles technologies nous interroge sur la protection des données personnelles, les nouvelles relations médecins-patients, la médecine préventive basée sur la génétique…

- Le système de soins et sa non viabilité économique questionne l’évolution du principe de solidarité et de couverture universelle ;

- La dégradation de la situation sociale de la frange la plus précaire de la population nourrit la peur qu’une partie des patients reste sur le quai sans monter dans le train du progrès médical.

Ces inquiétudes sont légitimes mais ne justifient pas le repli sur soi-même, bien au contraire. Le médecin doit s’impliquer dans toutes les évolutions et révolutions que va connaître notre discipline. Car si être médecin est un rêve, ce rêve se cultive. Etre acteur et même moteur est requis pour rester les gardiens d’un rêve renouvelé et non d’un cauchemar en devenir.

Source:

Alice Deschenau

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