Virus de Marburg : un cas détecté en Guinée

Article Article

En Guinée, un cas de virus de Marburg a été détecté. Proche d’Ebola, cette pathologie infectieuse a un taux de létalité moyen de 50 % selon l’OMS. Des experts ont été dépêchés.

Virus de Marburg : un cas détecté en Guinée

Un seul, c’est déjà trop. En ce début de semaine, la Guinée a indiqué avoir détecté un cas d’infection au virus de Marburg sur son territoire. Une alerte, concernant ce cousin d’Ebola au taux élevé de létalité, qui a depuis été confirmée par l’Organisation Mondiale de la Santé.

 

 

C’est le 25 juillet dernier que les premiers symptômes se seraient manifestés chez cette personne résidant dans la préfecture de Guéckedou au sud du pays. Après avoir souffert de cette fièvre hémorragique provoquant des maux de tête, de la fièvre, des vomissements et des diarrhées, le décès de l’homme aurait été constaté le 2 août dernier. Un triste évènement rapidement suivi de l’arrivée d’une première équipe d’experts de l’OMS, comprenant des épidémiologistes et des socio-anthropologues. Cela, « pour aider à enquêter sur le cas » et permettre aux autorités sanitaires locales d’ « intensifier rapidement la réponse d’urgence ».

Il faut dire que cette pathologie a de quoi effrayer … Détectée pour la première fois en Allemagne en 1967, cette infection se transmettant par les fluides corporels a déjà provoqué des flambées épidémiques en Afrique, notamment en Angola, en Ouganda ou encore en République Démocratique du Congo. « Des efforts sont en cours pour retrouver les personnes qui auraient pu être en contact avec le patient. Alors que la maladie apparaît pour la première fois [en Guinée], les autorités sanitaires lancent une éducation du public et une mobilisation communautaire pour sensibiliser et galvaniser le soutien pour aider à freiner l'infection généralisée », prévient l’OMS Guinée.

S’il n’existe pas pour l’heure de traitements antiviraux ou de vaccins approuvés pour traiter le virus, l’inquiétude semble pour autant rester limitée grâce à la réactivité des autorités. « Ce n’est que le premier cas. […] On peut espérer qu’il y a eu très peu de contacts avec la maladie et qu’on va enrayer la propagation du virus très vite », a notamment confié au Parisien le directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement et spécialiste du virus Ebola, Eric Leroy.

Les gros dossiers

+ De gros dossiers