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Chaque année, des millions de consultations médicales sont mobilisées pour des certificats souvent dénués de valeur clinique. « Adopter les mêmes règles que les fédérations, c’est un geste simple qui profite à tous : sportifs, clubs, médecins et santé publique », explique Michaël Rochoy, responsable du groupe de travail « Certificats-absurdes » du Collège de la Médecine Générale (CMG).
Depuis le décret du 7 mai 2021, les fédérations sportives n’exigent plus de certificat pour les mineurs, sauf si un questionnaire de santé le justifie. Pour les majeurs, il n’est requis qu’à intervalle régulier (tous les 3 à 5 ans), voire remplacé par une auto-évaluation comme dans le tennis, le cyclisme ou l’athlétisme.
Cela représente l'activité de 400 médecins généraliste à temps plein
Mais les clubs non affiliés ne sont pas soumis à ces règles. Résultat : des certificats systématiques, sans justification médicale, sont encore exigés chaque année. « Si seulement 10 adhérents par club parmi les 200 000 associations non affiliées consultent pour un certificat, cela représente déjà 2 millions d’actes médicaux par an », alerte le CMG — soit l’activité de 400 généralistes à temps plein.
L’appel est clair : « Dès cet été, libérons du temps médical pour des soins plus pertinents ! » Le CMG invite les clubs, maires et responsables d’associations à adapter leurs règlements intérieurs dès maintenant pour la saison 2025-2026.
Vidéo pédagogique et informations sur : www.certificats-absurdes.fr/sport