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WUD : Que reprochez-vous à la réforme ?
Nicolas Lunel : D’avoir manqué d’anticipation ! C’est un point important. Cela fait deux ans qu’elle est reportée et on en est toujours à attendre la sortie des textes aujourd’hui. Les textes ne sont pas encore cadrés, donc il y a encore des choses qui changent alors que l’externat a commencé. La problématique qui a entrainé la publication de cette lettre, c’est le fait que les ministères soient revenus sur plusieurs points, qui nous semblaient primordiaux pour que la réforme se passe le mieux possible.
C’est notamment le cas de la date de l’examen de connaissances, il est question de la retarder alors qu’un arbitrage a été donné. Pareil pour le fait de donner un classement indicatif à l’étudiant ou encore la question d’avoir une 6ème année pré-professionnalisante avec du temps sacralisé pour le parcours et la préparation aux ECOS. Ce dernier point n’est pas accepté par les ministres, cela nous semblait primordial d’essayer de les obtenir.
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WUD : Quelles sont les conséquences pour les étudiants ?
NL : Il y a des discussions qui ont eu lieu, qui remettent en cause certains principes considérés comme admis, cela crée un climat anxiogène pour les externes qui ne connaissent pas encore les modalités de leur externat. C’est maintenant qu’ils veulent savoir. Il faut s’assurer qu’il n’y a pas encore des points qui vont changer.
WUD : Que demandez-vous ?
NL : On a pu être reçus par les ministres lundi dernier pour discuter de ces points et de notre lettre ouverte. On a trouvé un consensus pour la date des épreuves et le classement mais pas sur le temps sacralisé au parcours et aux ECOS. C’est encore un point de discorde qu’on espère régler au mieux. On demande que tout soit présent dans les textes pour éviter une application locale, qui serait très compliquée. On se concentre sur le fait d’avoir des textes bien cadrés, bien appliqués.