© IStock
« Comme mon père l’a dit à ma mère, tu lui as donné la vie une fois, je lui donne, moi, pour la deuxième fois ». Du concret, de l’émotion, du don… Un don d’un rein d’un père à son fils, d’Alex à Julien. Une intervention particulière pour mettre l’accent, un coup de projecteur, sur toutes ces interventions. Dans cette histoire de famille on raconte un don d’organe du vivant mais le don d’organes peut aussi se faire après son décès.
Cette année, l’Agence de la biomédecine appuie pour que cette journée devienne le jour où tous les Français disent à leurs proches s’ils sont donneurs d’organes après leur mort. La grande majorité de la population (80%) est favorable à ce don, 91% pensent qu’il est important de faire part de sa position à ses proches, mais seulement 47% en ont effectivement parlé.
1 prélèvement sur 3 est empêché
Pourtant, cet échange est vital. Si le sujet n’avait jamais été abordé, dans le doute, les proches rapportent par prudence une opposition, si bien que 1 prélèvement sur 3 est ainsi empêché. Autant de vies qui auraient pu être sauvées qui ne le sont pas, sachant que 5 à 7 personnes peuvent bénéficier d’une greffe d’organe vitale, pour chaque donneur décédé prélevé.
Grâce au don d’organes, 5 495 personnes ont été sauvées en 2022, mais près de 10 000 nouveaux patients sont inscrits en liste d’attente chaque année.
A voir aussi
Prévenir la bronchiolite : Abrysvo est bien sans risque pour la mère comme pour le futur bébé
Wegovy, Mounjaro, Saxenda… Pourquoi les nouveaux médicaments contre l'obésité ne sont pas des remèdes miracles
Ménopause : les autorités américaines réhabilitent les traitements hormonaux
Moins de pénuries, meilleur accès aux soins... Des psychiatres appellent au remboursement des traitements hors AMM
PLFSS : les labos pharmaceutiques dénoncent une taxe « injuste et dangereuse »
Pénuries de médicaments : le Sénat veut sanctionner les labos en cas de rupture
Le cortisol, nouvelle obsession des patients influencés par les réseaux sociaux