Troubles psychiatriques : l’IRM de routine révèle des anomalies dans plus d’un tiers des cas

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Une étude rétrospective, menée à l’hôpital Henri-Mondor, montre que 37 % des patients adressés pour troubles psychiatriques présentent une anomalie IRM nécessitant une prise en charge. Ces résultats soulignent l’importance du choix des séquences et plaident pour l’adoption d’un protocole minimal standardisé.

Troubles psychiatriques : l’IRM de routine révèle des anomalies dans plus d’un tiers des cas

© Midjourney x What's up Doc

« La place de l’imagerie cérébrale en psychiatrie reste encore limitée », a rappelé le Dr Andrianarivony Rakotondraibe, radiologue à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil), en présentant les résultats de son étude au congrès de radiologie (JFR) en octobre. Les résultats interpellent puisque 37 % des patients présentaient une anomalie IRM nécessitant une prise en charge. 
Parmi eux, environ 10 % relevaient d’une urgence ou semi-urgence (AVC ischémique hyperaigu, tumeurs cérébrales), tandis que près de 90 % concernaient des anomalies à prise en charge non urgente, notamment maladie des petites artères et atrophies cérébrales. « Ce travail permet de préciser, dans une cohorte réelle, une prévalence élevée d’anomalies nécessitant une prise en charge chez ces patients présentant des s

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