Réseaux sociaux : catalyseurs silencieux des troubles dépressifs chez les jeunes

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Les réseaux sociaux ne sont pas seulement le miroir de la détresse adolescente, ils en sont parfois le moteur. Cette étude longitudinale fournit une première preuve temporelle d’un lien unidirectionnel entre usage excessif et dépression chez les jeunes.

Réseaux sociaux : catalyseurs silencieux des troubles dépressifs chez les jeunes

© Midjourney x What's up Doc

Ce que les cliniciens pressentaient depuis longtemps est désormais étayé par des données prospectives. Publiée en mai 2025 dans JAMA Network Open, une étude s’appuyant sur les données d’une cohorte états-unienne montre que l’augmentation du temps passé sur les réseaux sociaux précède une aggravation des symptômes dépressifs chez les jeunes adolescents. Ainsi, selon les auteurs, « ces résultats suggèrent que l'utilisation des réseaux sociaux est un facteur contributif potentiel aux symptômes dépressifs chez les adolescents, plutôt qu'une simple conséquence de ces symptômes ».

L’approche intraindividuelle souligne le problème

Sur les 11 876 enfants âgés de 9 à 10 ans au début de l’étude et suivis sur une période de trois ans à travers quatre vagues annuelles, les scores de sym

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