L’automédication au cannabis accroît anxiété, dépression et paranoïa

Article Article

Les personnes ayant commencé à consommer du cannabis pour soulager anxiété ou douleurs présentent des niveaux plus élevés de paranoïa et de dépression. Ces usagers affichent également une consommation moyenne de THC plus élevée que ceux ayant débuté pour des raisons sociales ou récréatives.

L’automédication au cannabis accroît anxiété, dépression et paranoïa

© Midjourney x What's up Doc

Commencer le cannabis pour “aller mieux” s’accompagne d’une consommation plus importante et de symptômes psychiques aggravés, à l’inverse des usages initiés par curiosité ou par amusement. C’est ce que met en lumière une étude publiée en août dans BMJ Mental Health : la raison pour laquelle un individu consomme son premier joint constitue un indicateur clinique précieux. Ceux qui ont commencé pour soulager un mal-être psychique ou physique présentent une consommation hebdomadaire de THC significativement plus élevée (jusqu’à +40 unités de THC, p<0,005) et des niveaux accrus de paranoïa, d’anxiété et de dépression. À l’inverse, l’initiation par curiosité ou par amusement s’associe à des scores plus faibles de ces troubles.

Les raisons initiales de consommation

L’étude repose sur l/p>

Les gros dossiers

+ De gros dossiers