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Des hôpitaux en zone rouge
Plusieurs hôpitaux majeurs de Paris, dont la Pitié-Salpêtrière, l'Hôtel-Dieu et l'hôpital européen Georges-Pompidou, se trouvent dans des zones rouges où la circulation est fortement restreinte. Seuls les véhicules d'urgence sont autorisés à y circuler librement, ce qui complique considérablement l'accès pour les patients et leurs familles.
Des patients bloqués dans les bouchons
Les restrictions affectent non seulement les patients mais aussi le personnel médical. Un ambulancier témoigne sur BFM : « Il faut 50 minutes à 1 heure pour faire un trajet pour déposer un patient ou venir le chercher, ça pose problème parce que le monsieur qu'on vient chercher ça fait 2h30 qu'il est là, qu'il attend. On fait ce qu'on peut mais c'est compliqué de circuler. »
Des syndicats sceptiques
Face à cette situation, certains syndicats de soignants critiquent le manque de préparation. Un représentant syndical déclare toujours sur BFM : « On nous rabâche depuis des mois qu'ils ont tout anticipé, nous on n'est pas sûrs, puisqu'on n'a pas discuté avec nous de toutes ces modalités-là. »
Le gouvernement reste rassurant
Le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, se veut rassurant. Il affirme sur France Info que « l'équipe de France des soignants est prête » pour les JO et que tout a été fait pour « qu'il n'y ait pas de rupture de prise en charge, pour ceux qui ont des traitements au long cours. » Il souligne également la mise en place d'un nouveau centre de crises sanitaires.
Plutôt privilégier les transports en commun
En attendant la levée partielle des restrictions après la cérémonie d'ouverture, les hôpitaux parisiens conseillent aux patients d'anticiper leurs trajets et de privilégier les transports en commun.
Ces mesures visent à minimiser les perturbations tout en maintenant la sécurité nécessaire pour cet événement international majeur.
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