Parcoursup : l’Anemf dénonce une baisse des capacités d’accueil en étude de santé

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C'est aujourd'hui 22 janvier que Parcoursup ouvre ses portes, et que les nouvelles filières d'accès aux professions de santé sont effectives. 

Parcoursup : l’Anemf dénonce une baisse des capacités d’accueil en étude de santé

C’est aujourd’hui que la Paces a effectivement trépassé, avec l’ouverture de Parcoursup, débarrassé de cette ancienne procédure. En lieu et place de la Paces, deux nouvelles procédures, dont le Pass (parcours spécifique accès santé), et la LAS (licence accès santé). Selon le site de Parcoursup, 35 Pass (proposant 1 à 12 options) sont actuellement ouverts et plus de 450 LAS (dont 162 en Sciences Technologies Santé • 44 en Droit • 44 en SES • 94 en Humanités • 25 en Psychologie • 17 en STAPS) sont disponibles.

« L’année de PASS peut être suivie uniquement dans les universités qui ont des facultés de santé et permet de candidater en kinésithérapie mais aussi en médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie », explique le site de Parcoursup, tandis que « Les L.AS sont des années de Licence contenant des enseignements correspondant à la discipline choisie (Droit, Biologie, Maths, Lettres…), des enseignements liés à l’option « santé » (10 crédits ECTS) qui apportent les compétences nécessaires à la poursuite d'études en santé ». 

Contacté par WUD, Romain Levesy, premier vice-président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), dénonce une baisse des capacités d’accueil, dues entre autres au coût de la prise en charge d’un étudiant en licence, Vs un étudiant en Paces. « Un étudiant en Paces coutait 2500 euros contre 3500 euros pour un étudiant en licence », explique Romain Levesy. L’Anemf collige actuellement l’ensemble des données à l’échelle nationale, mais avance déjà des premières statistiques : « A Lyon 1, auparavant nous avions 2500 place en Paces, nous en avons 1500 en Pass. Il faut considérer que les places en licence sont à la marge. À Besançon, sur 1500 étudiants, nous comptons 200 à 300 places en moins », explique Romain Levesy. Reste en effet, à connaitre le nombre d’étudiants qui choisiront la LAS pour savoir si le nombre de places a réellement diminué. 

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