L’UFML-S répond aux attaques du Pr Guy Vallancien contre la médecine libérale, et le menace d’une plainte

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L'Union Française pour une Médecine Libre - Syndicat (UFML-S) réagit vivement aux propos du Professeur Guy Vallancien, qui remet en question les fondements de la médecine libérale dans sa tribune publiée dans Les Échos.

L’UFML-S répond aux attaques du Pr Guy Vallancien contre la médecine libérale, et le menace d’une plainte

© Midjourney x What's up Doc

« M. le Professeur Guy Vallancien, dans une tribune du journal Les Échos dont il est un habitué, en date du
05/09/24, pourfend le Code de déontologie médical par une série d’affirmations, simples arguments d’autorité :
- « La médecine libérale, de son côté, au cri de « touche pas à ma liberté d'installation et de prescription ! », refuse de réviser ses modalités d'exercice d'un autre âge. »
- « La jeune génération de médecins préfère majoritairement le salariat ou la rémunération au forfait horaire et à la capitation plutôt qu'à l'acte, mode de rémunération qui s'explique notamment par l'augmentation de la fréquence de consultations plus longues auprès des patients plus âgés . La liberté d'installation doit disparaître comme c'est déjà le cas pour les pharmaciens et les infirmiers, permettant un maillage territorial adapté à l'importance de la population. »

L'UFML-S affirme que « la liberté d'exercice, de prescription et le paiement à l'acte des médecins sont les trois piliers d'une médecine libérale indépendante et préservant la stricte relation médecin-patient ». 
Le syndicat conteste une à une les affirmations de Guy Vallancien.

Capitation, liberté d'installation, les médecins libéraux répondent à Guy Vallancien

Pour la capitation : « Concernant la valorisation de notre exercice, nous rassurons le Pr Vallancien et nous affirmons qu’une très forte majorité de médecins, qui s’est exprimée sur le sujet ou en a fait l’expérience, privilégie encore et toujours la rémunération à l’acte. »

Sur l'accès aux soins et les déserts médicaux, le syndicat précise que « les médecins ne peuvent être, avec les maires, les derniers hussards de la République au sein de pans entiers de nos territoires délaissés, voire oubliés par les pouvoirs publics. » 

Au sujet de la liberté d'installation, le communiqué cite plusieurs articles du Code de déontologie médicale, rappelant que « le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit »

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/la-capitation-cest-nul-ah-bon-tes-sur

L'UFML-S souligne également que les médecins « doivent entretenir entre eux des rapports de bonne confraternité ». Avant de conclure en annonçant qu’un « signalement des propos tenus par le Pr Vallancien au Conseil de l'Ordre » sera effectué, se réservant « le droit de porter plainte si ses allégations dommageables à l'encontre de la Médecine Libérale devaient s'intensifier ».

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