
© Midjourney x What's up Doc
« Consciente que l’internat ne rimerait ni avec confort ni avec répit, j’étais pourtant pleine d’envie, après tant d’années d’étude et de théorie.
Dès mon premier semestre, j’ai été plongée brutalement dans la réalité d’un hôpital en manque de moyens : trop vite, trop seule, avec des responsabilités démesurées.
Je me souviens de cette patiente morte au scanner en pleine décompensation cardiaque, elle n’aurait jamais dû être allongée, encore moins transportée mais je n’avais pas été prévenue. Aucun chef ce jour-là, un “couac de planning”, m’a-t-on dit ; je suis restée seule à porter cette culpabilité jusqu’à la fin de la journée. Et plus tard en RMM, aucune prise de conscience des supérieurs. C’était ma charge. Je n’étais qu’en premier semestre.
Pendant 4 ans, j’enchaîne les gardes de
