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Les patients insatisfaits sont légion, et prennent parfois le Net pour un TripAdvisor de la médecine où ils partagent leurs critiques. Heureusement, le compte Twitter j’aime mon médecin est là pour inverser la vapeur.
Attente trop longue aux urgences, impression d’indifférence pendant une consultation, les patients ont de nombreuses raisons de se sentir mal accompagnés par le corps médical. Justifiée ou non, ces situations sont préjudiciables, et soyons honnête, mettent tout le monde de mauvais poil.
Heureusement, un jeune compte Twitter, crée en décembre 2015 a pour vocation d’inverser cette tendance. J’aime mon médecin passe donc une petite partie de ses journées à faire de la veille sur le réseau social à l’oiseau bleu, pour dénicher et retwitter tous les posts qui redorent le blason des médecins. Sur ce fil de news, patients ou praticiens partagent leurs petits bonheurs en 140 signes.
Il y a quelqu'un derrière tout cet amour.
François Chapel, qui est derrière ce fameux compte Twitter, gère par ailleurs à plein temps une plateforme de permanence téléphonique réservée aux médecins. Il est donc particulièrement touché par le quotidien des praticiens. « Je travaille avec énormément de médecins généralistes et de spécialistes dans toute la France, […] j'ai donc souvent l'occasion de discuter avec eux, et de "prendre la température". Et ces temps-ci ça se dégrade pas mal. L'idée de j’aime mon médecin part finalement d'un ressenti global de ces constats. ».
François ajoute : « Les médecins sont "en mal d'amour"... La nouvelle loi sur le tiers-payant [...], la diminution du pouvoir d'achat [...] due à l'augmentation des charges, le niveau d'étude par rapport au gain », tout ceci contribue au mal être de nos soignants.
Un manque d'amour qui pourrait non seulement être comblé par le compte Twitter, mais aussi par la page Facebook de j'aime mon médecin, qui devrait voir son activité augmenter significativement dans les semaines à venir, et elle aussi devenir une plateforme centrale de reconnaissance et d'encouragement pour le corps médical.
Une seule leçon à tirer de tout ceci : aimer son médecin, c’est bien, le lui dire, c’est encore mieux.
Source:
Johana Hallmann