Le génie français au secours de la pandémie

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Gonzague Duvernet ne sera pas mort pour rien. C’est ce que les comparses de cet illustre descendant de la famille des Mouton se plaisent à penser, au terme de l’incroyable épopée e-santé qu’est la leur.

Le génie français au secours de la pandémie

Amis d’enfance inséparables, leurs chemins se sont séparés à l’heure du choix des grandes écoles, et jamais ils n’auraient pensé qu’ils se recroiseraient au temps des grandes crises qui forgent l’Histoire autant que les caractères. Et jamais ils n’auraient pensé que la destinée de l’un d’entre eux aurait un épilogue si absurdement tragique. Il faut dire que ces fleurons de la haute administration française, grâce à la mise en commun de leur force intellectuelle, n’ont rien de moins que sauvé l’honneur français.

Alors que même le moindre territoire reculé peut se vanter d’avoir contribué à la lutte contre le Covid, qui avec son vaccin, qui avec son innovation technologique, le coq gaulois se désespérait de rester les deux pieds dans la fange. Emmanuel Macron en est à sa deuxième année d’IPP, sans succès sur ses dyspepsies, et même Gérald Darmanin n’ose plus accorder ses faveurs à la moindre citoyenne tourquennoise en mal d’HLM, variant oblige. L’heure est grave. Sanofi va devoir repousser pour la énième fois la production de son vaccin, probablement atteint de panique devant l’ampleur de l’avance sur contrat versée par le contribuable français. Qui aurait pensé qu’Athanase Monceau, Clovis Giroud-Charcoin et Gonzague Duvernet, dans le secret de leurs soirées estudiantines favorisées par le couvre-feu, allaient révolutionner l’approche française dans la gestion du Covid ?

« C’est quand Gonzague a contracté le Covid dans le RER D à 18h01, en raison d’un retard de rame, que nous avons eu le déclic. Ca ne pouvait plus durer. Nous ne pouvions envisager de laisser perdurer cette gabegie française, de voir nos racines sans cesse ridiculisées » raconte le jeune Monceau, la gorge saisie par l’émotion rien qu’à l’évocation de son camarade disparu.

Les trois étudiants de l’ENA, de Polytechnique et de Normale ont alors l’idée de créer une application financée par les Ministères de la Santé et de l’Intérieur qui, une fois déployée sur l’ensemble du territoire, va probablement sauver des milliers de vies.

Avec #TousAntigabegie, fini de s’emmêler les pinceaux à chaque nouvelle mesure de l’administration française. « Notre appli est censée envoyer des alarmes à chaque fois qu’une limitation de déplacement n’est pas respectée, par exemple trente minutes avant le début du couvre-feu. Mais aussi, et c’est toute la prouesse technologique de notre programme, dès que le Ministère pond une nouvelle spécificité en termes géographique, de jauge de réunion en lieu ouvert ou clos, de définition de commerce non essentiel ou de subtilité dans les entreprises. »

Il a ainsi fallu des mois de mise au point informatique pour que l’appli s’adapte de façon intuitive à l’incessante évolution de la réglementation française, plus rapide que la propagation de nimporte quel variant.

« En aidant les dirigeants de notre pays à assurer la renommée internationale de notre administration, nous avons le sentiment d’avoir œuvré au rayonnement de la France. » Rien que ça...

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