Contacté par WUD, le Conseil national de l’Ordre des médecins de (Cnom) a en partie confirmé les informations publiées dans la presse ce matin. Ne pouvant se saisir lui-même du cas du professeur Perronne avant septembre, le conseil national de l’ordre des médecins a saisi le conseil départemental de l’ordre des médecins des hauts de seine (92) pour qu’il instruise au plus vite le dossier du professeur Perronne.
Alerté par les propos tenus par le Pr Christian #Perronne, le Conseil national a saisi le Conseil départemental de l’Ordre des Hauts-de-Seine. Il lui a été demandé de se saisir et d’instruire le dossier, et d’informer le CNOM des suites données. https://t.co/pVlaUvm5Vk
— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) June 25, 2020
À charge ensuite pour le conseil départemental de l’ordre des médecins 92 de saisir, s’il l’estime nécessaire, la chambre disciplinaire de première instance d’Ile-de-France. Mais que reproche-t-on au professeur Christian Perronne, chef de service en maladies infectieuses à l’hôpital de Garches ? Auteur d’un véritable pamphlet*, portant sur la gestion de l’épidémie de Covid19, le professeur Perronne a dit, dans les médias, tout le mal qu’il pensait de ceux, parmi ses confrères, qui n’avaient pas respecté le traitement préconisé par le professeur Didier Raoult, contre la Covid19, à base d’hydroxycloroquine et d’azithromycine. Le professeur Perronne avait affirmé que sur « 30 000 morts, 25 000 auraient pu être évités ».
Les propos du professeur Perronne, qui a accusé ses confrères d’avoir laissé « crever » des patients, ont provoqué la colère de médecins. Une pétition a été lancée contre lui, et la Société des infectiologues de langue française (Spilf) a publié un communiqué pour s’offusquer de ses propos. Mais une autre pétition a été lancée pour le soutenir. Elle a recueilli quelque 73000 signatures.