Erreur médicamenteuse : quand le lien pharmacien-médecin évite le retour aux urgences

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L’intégration d’un pharmacien dans le parcours de soins aux urgences, puis dans le suivi post-hospitalisation, permet de réduire significativement les récidives liées à une même erreur médicamenteuse dans les six mois qui suivent.

Erreur médicamenteuse : quand le lien pharmacien-médecin évite le retour aux urgences

© Midjourney x What's up Doc

Ils partagent les bancs des amphithéâtres en première année de médecine, mais aux urgences, ils sont rarement côte à côte. Et pourtant, selon l’étude française URGEIM, publiée dans la revue JAMA Internal Medicine en avril, faire entrer les pharmaciens dans la gestion des erreurs médicamenteuses, traitées par les urgences, change profondément la donne. En effet, six mois après leur passage aux urgences, seuls 3 % des patients ayant bénéficié d’un programme de transition de soins impliquant un pharmacien sont retournés dans le service pour le même événement médicamenteux, contre 22,1 % dans le groupe témoin.

Une procédure de transmission vers la médecine de ville

Menée au CHU de Montpellier entre 2018 et 2021, l’étude a inclus 330 patients adultes venus aux urgences pour un évènemen

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