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Un test positif, un décès et un contact-tracing. Ce sombre trio semble familier, mais ce n’est pourtant pas de la Covid qu’il s’agit cette fois-ci mais du retour d’Ebola en République démocratique du Congo.
Le gouvernement a annoncé une résurgence de l’épidémie le 7 février dernier, après le décès d’une femme, le 3 février, dans la ville de Butembo dans la province du Nord-Kivu à l’est du pays. Elle a commencé à présenter le 1er février, des signes évoquant la maladie. Pour rappel, les principaux symptômes sont la fièvre, les vomissements, les saignements ou encore des diarrhées.
La patiente, une cultivatrice, épouse d’un survivant de la maladie à Ebola, a commencé à se sentir mal et a été testée dans une clinique du village de Biena, avant d’être transportée à l’hôpital de Butembo. Elle est morte avant d’avoir ses résultats.
Une équipe d’épidémiologistes a été envoyée par l’OMS. Un traçage de ses contacts a été entamé, et 70 personnes ont été identifiées. La désinfection des sites visités par la patiente est également en cours, comme le rapporte l’AFP. Butembo était l’un des épicentres de la précédentes épidémies et l’OMS souligne qu’il n’est pas rare que des cas sporadiques surviennent après une épidémie de grande ampleur.
Il s’agit de la 12ème épidémie d’Ebola au Congo depuis la découverte du virus en 1976. Le dernier malade avait guéri au mois de novembre 2020. Les autorités s’inquiètent d’une résurgence de l’épidémie, notamment dans un pays déjà très fragilisé par la crise sanitaire mondiale de coronavirus.