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Si le Delta se propage, le vaccin demeure une arme efficace pour lutter contre l’infection. C’est l’enseignement qui ressort de la dernière étude pré-publiée par l’Imperial College de Londres le 4 août dernier. Selon l’Institution, une vaccination complète permettrait de réduire le risque d’infection de 50 à 60 %.
Une fourchette que la célèbre organisation britannique est parvenu à obtenir en croisant les résultats de tests réalisés à domicile par 100 000 personnes ayant auto-déclaré leur statut vaccinal et résidant en Angleterre entre le 24 juin et le 12 juillet dernier. « La prévalence parmi ceux qui ont déclarés étaient trois fois plus élevée que ceux qui ont déclaré être complètement vaccinés », indiquent ainsi les chercheurs.
Dans le détail, leur travail tendrait à prouver que les vaccins inoculés en Angleterre seraient efficaces à 49 % contre l’infection. Un taux qui grimpe à 59 % contre les formes symptomatiques de la maladie.
Un dernier ratio important qui semble pour autant bien faible en comparaison des résultats obtenus par le Public Health England. Comme le rapporte le Parisien, PHE démontrait que deux doses de vaccins réduiraient à 79 % le risque d’être contaminé au variant Delta. Une différence qui s’expliquerait, selon le professeur d’épidémiologie et de santé publique de l’Imperial College Paul Eliott, par la présence plus importante de personnes symptomatiques dans la seconde étude.
Toujours est-il que ces résultats ne sont pas pour l’heure transposables à la situation hexagonale. Et pour cause, le travail de l’Imperial College ne fait pas de différence entre le vaccin AstraZeneca et le vaccin Pfizer. Une caractéristique importante étant donné que la grande majorité de la population anglaise est vaccinée avec la solution développée en partenariat avec l’université d’Oxford.