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Branle-bas de combat. À partir du 15 septembre prochain, une nouvelle salve de vaccination débutera pour une partie de la population française. Un plan de bataille que le Ministère de la Santé a précisé ce 17 août.
En tout, ce n’est pas moins de cinq millions de personnes qui pourraient être concernées par cette dose de rappel. Et la Direction Générale de Santé de préciser :
Un consensus se forme à ce stade avec des avis convergents de la HAS, du COSV et du Conseil scientifique autour de l’idée qu’une campagne de rappel qui sera très bientôt nécessaire pour un certain nombre de populations pour lesquelles nous avons déjà identifié un phénomène d’immunosénescence dès 9 mois après la première injection. Les populations ciblées, à ce stade, sont les résidents des EHPAD et USLD, les personnes âgées de plus de 80 ans à domicile, les personnes souffrant de pathologies à très haut risque de formes graves, et les personnes immunodéprimées.
Un nouvelle campagne vaccinale qui va demander un peu d’organisation dans les établissements de santé. Et pour cause, les personnes éligibles à la vaccination y résidant pourront en bénéficier dans leur protocole de soin. « La commande de vaccins se fera via les officines, pour des premières livraisons qui arriveront autour du 10 septembre, pour des premières injections programmées autour du 15 septembre », nous précise la Direction Générale de Santé.
Du côté des personnes âgées de plus de 80 ans, de celles atteintes de pathologies à très haut risque de formes graves ou encore immunodéprimées, c’est un nouvel éventail de rendez-vous qui sera mis en ligne autour du 1er septembre. Cela, afin de poursuivre leur itinéraire vaccinal « dans les centres ou dans les endroits en ville habilités à injecter (pharmacies et cabinets d’infirmiers) », ont précisé les autorités le 17 août dernier.
À noter que cette short list pourra bénéficier d’un schéma vaccinal hétérogène. À savoir Pfizer ou Moderna. « En effet, les avis scientifiques convergent vers le constat que les vaccins Pfizer et Moderna, étant extrêmement proches, se révèlent tout à fait interchangeables », nous précise la DGS.
En ce qui concerne la dose de rappel du reste de la population, le gouvernement n’a pas encore tranché. Cette décision est en effet suspendue à celle de la Haute Autorité de Santé. « Il est possible que ce premier cercle soit complété par la suite par d’autres catégories de populations. […] En la matière, la HAS devrait apporter des précisions dans le courant de l’été », précise la DGS.
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[Mise à jour du 24 août] La HAS préconise une troisième dose pour les plus de 65 ans Dans son avis rendu ce 24 août, la Haute Autorité de Santé préconise un élargissement de la campagne de rappel. « [Elle] propose une dose de rappel avec un vaccin à ARNm pour les personnes de 65 ans et plus, ainsi que pour les personnes présentant des comorbidités », indique l’institution de santé dans un communiqué. Une recommandation, bien sûr, conditionnée à l’aval de l’Agence Européenne du Médicament. |