
© Midjourney x What's up Doc
Au départ, le jeune homme de 23 ans, inconnu des services de police comme de la justice, s’est présenté pour une consultation normale au centre d’accueil et de permanence des soins du Caps de Bouye, près de Nantes.
Au moment de sa consultation par une généraliste de 35 ans, il l’a subitement agressée dans le cabinet. Il l’a attrapée par les cheveux et essayé de la violer. La médecin « s’est débattue et a crié », a expliqué le procureur de la République à France Bleu.
Elle parvient à prendre la fuite
Dans sa fuite, elle parvient à alerter le voisinage. Heureusement, ils alertent les gendarmes, qui finissent par intervenir alors que la médecin a trouvé refuge chez une riveraine. L’homme était retourné dans le centre de santé après avoir rôdé autour du lieu. « Il criait et disait qu’il voulait de la drogue », raconte une des voisines, interrogée par France Bleu.
L’accusé remis à la justice
Après son arrestation, le procureur a affirmé que l’homme présentait des troubles psychiatriques et qu’une expertise avait été demandée. Il a reconnu les faits, toujours selon France Bleu, et a été présenté à un juge en vue d’une mise en examen pour tentative de viol sous l’emprise de stupéfiants.
Réactions des syndicats
Face à cette agression qui illustre encore une fois les cas de violences contre les médecins, les syndicats ont réagi. Dans un communiqué du 2 octobre, la CSMF (Confédération des Syndicats Médicaux Français) a enjoint le Premier ministre à prendre des mesures nécessaires pour protéger les libéraux dans le cadre de leur exercice professionnel.
La CSMF prend l’exemple de dispositifs d’alerte mis en place en Guyane, qui pourraient être étendus à l’ensemble du territoire.
Surtout, elle réclame que les peines pénales puissent être aggravées en cas d’agression d’un médecin.