Vendredi 6 septembre 2024, une anesthésiste de 53 ans a été agressée dans un parking souterrain du quartier Wagram à Paris. Selon Le Parisien, la médecin « sort de chez elle, descend dans un parking souterrain et monte au volant de son Audi Q8 » lorsqu'un homme fait irruption dans le véhicule. L'agresseur aurait alors porté « trois coups de cutter au niveau du cou » de la victime avant de la séquestrer dans la voiture.
Le suspect, un homme d'une vingtaine d'années, a été interpellé mardi soir à Saint-Denis. Il circulait au volant d'une Range Rover volée quelques jours auparavant. Placé en garde à vue, l'homme aurait tenu des « propos décousus » et présenterait un « profil très inquiétant » toujours selon Le Parisien.
Est-ce la médecin qui était visée ?
L'enquête, qualifiée de tentative d'homicide volontaire, a été confiée au premier district de police judiciaire. Le mobile de l'agression reste pour l'instant obscur, au-delà du vol de véhicule. La victime, transportée à l'hôpital Pompidou, a déclaré au Parisien : « Je n'ai pas été victime d'un simple car jacking. Je considère cela comme une agression ».
Donc est ce que la quinquagénaire était visée en tant que médecin ? Ou est-ce tombé sur elle par un très malheureux hasard ? Cette question est cruciale, à l’heure où chacun s’interroge sur les solutions pour sécuriser l’exercice des médecins, suite à l’agression de la jeune généraliste de Marseille.