Troisième dose : Feu vert de la HAS pour les plus de 65 ans

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Ce 24 août, la Haute Autorité de la Santé a annoncé préconiser une troisième dose aux plus de 65 ans ainsi qu'aux personnes présentant des commorbidités. Une recommandation qu'elle conditionne cependant à l'aval de l'EMA. 

Troisième dose : Feu vert de la HAS pour les plus de 65 ans

Jamais deux sans trois. Depuis ce mardi 24 août - et la publication de son avis, la Haute Autorité de Santé préconise une troisième dose de vaccin pour les personnes de plus de 65 ans. « Ainsi que pour les personnes présentant des comorbidités qui augmentent le risque de formes graves de Covid-19 », a-t-elle précisé dans un communiqué.

Une directive, émise à la demande du gouvernement, qui doit permettre de faire face à la « réduction de l’efficacité de tous les vaccins, en particulier contre le variant Delta ». « La baisse ne touche pas seulement les personnes âgées et les populations à risque de formes graves, mais ces dernières demeurent les plus affectées », souligne la HAS.

Afin de faciliter l’itinéraire vaccinal des volontaires, la HAS souhaite que cette nouvelle dose soit administrée à l’occasion du lancement de la campagne vaccinale antigrippale - soit à partir de la fin du mois d’octobre. « Cette dose de rappel doit être administrée après un délai d’au moins 6 mois suivant la primovaccination complète », précise tout de même la HAS.

Un avis positif que la Haute Autorité de Santé conditionne tout de même à celui de l’Agence Européenne du Médicament. Pour l’heure en effet, l’administration d’une dose de rappel à distance de la primovaccination n’est pas prévue par les autorisations de mise sur le marché. « L’avis de la HAS, [….] est donc conditionné à la validation de ce rappel par l’agence européenne du médicament (EMA) », assure l’organisation.

Si cette nouvelle recommandation marque une nouvelle étape de la campagne vaccinale, la Haute Autorité de Santé assure ne pas envisager pour l’heure de nouveaux élargissements. Rappelant qu’une meilleure couverture vaccinale au niveau mondial est nécessaire pour endiguer l’épidémie, l’Institution de Santé affirme qu’elle « considère qu’il n’y pas, à ce jour, de donnée en faveur de l’administration systématique d’une dose de rappel au-delà des personnes ciblées par les annonces gouvernementales et par son avis ».


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