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Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, était l’invité du « Grand entretien » de France Inter ce mercredi 29 septembre. Que pense-t-il du recul de l’épidémie ? Doit-on s’attendre à un redémarrage à l’automne ? « Ce que je constate, c’est qu’il n'y a pas eu d'effet rentrée scolaire, pas eu d'effet rentrée universitaire, pas eu d'effet début de l'automne, pas de nouveau variant résistant aux vaccins, répond Olivier Véran. Pour l'instant, la trajectoire est bonne : une décroissance importante, rapide du virus. » Pourquoi, alors, prolonger le passe sanitaire au-delà du 15 novembre ? « C’est un outil globalement très bien accepté. On n’a pas vocation à vivre éternellement avec le passe sanitaire. Il est prématuré de tout arrêter (…) l’épidémie n’est pas terminée », rappelle le ministre. Interrogé, enfin, sur les récentes prises de positions de Christiane Taubira : « J'ai eu beaucoup de respect pour Christiane Taubira comme ministre et comme politique (…) J'ai été effaré d'entendre cette incapacité, cette espèce de paralysie, cette peur, pardonnez-moi, mais une forme de lâcheté qui consistait à dire 'moi je suis vaccinée, mais je ne vais pas le conseiller’ (...) Quand on aime la Guyane, on dit ’protégez-vous’ », répond Olivier Véran.
Les praticiens libéraux pourront, dans quelques jours, retirer des seringues unidoses préremplies de vaccin Pfizer, directement en officine, a annoncé le ministère des Solidarités et de la Santé hier mardi. « Cela va permettre de s’affranchir de la contrainte liée aux flacons multidoses, nous répondons à une problématique de terrain », précise-t-il. Un « DGS Urgent » doit être envoyé cette semaine pour préciser les modalités de reconstitution du vaccin par le pharmacien. « Une partie du décret du 1er juin devra être modifiée pour donner au pharmacien d’officine les compétences de réaliser ces seringues préremplies », ajoute le ministère de la Santé, qui souhaite « sécuriser au maximum ces opérations ». Plus d'info sur cette annonce dans Le QDM