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D’après ces chiffres, les psychiatres sont particulièrement nombreux à recourir à cette pratique : « 63 % des psychiatres clients de Doctolib ont recours à cette pratique, contre 42 % des généralistes, 46 % des pédiatres, 29 % des dermatologues, 41 % des gynécologues » (l’étude se concentre sur ces cinq spécialités).
Et les psychiatres qui l’utilisent y ont largement recours : « 20,3 % de leurs consultations se passent de cette manière », contre seulement « 8,1 % pour les généralistes, 5,1 % pour les pédiatres, 4,8 % pour les gynécologues, et 4,4 % pour les dermatologues ».
Du côté des patients, l’adhésion est aussi forte : « 11 % de ces patients n’ont eu aucune consultation en présentiel dans l’année », toujours selon Doctolib.
L’étude confirme également un déséquilibre territorial : « seulement 28,4 % des téléconsultations sont effectuées par les médecins ruraux, alors que ces médecins représentent 47 % des consultations en présentiel ».
Les femmes et les jeunes sont les plus adeptes de la téléconsultation
Sur le plan sociodémographique, les femmes sont sur-représentées dans les téléconsultations : « elles représentent 59,5 % des patients de téléconsultation, contre 55,2 % des patients de consultations en présentiel ».
Les jeunes adultes de 25 à 34 ans sont également sur-représentés : « 27,3 % des patients de téléconsultation, contre 15,3 % en présentiel ».
Selon Doctolib, « les médecins qui utilisent la téléconsultation ont tendance à avoir une clientèle plus importante ».
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/se-lancer-en-teleconsultation-quels-avantages-1
Chez les généralistes, « la file active (nombre de patients vus au moins une fois dans l’année) est supérieure de 37 % à celle de leurs homologues n’y ayant pas recours ». L’écart est encore plus marqué chez les psychiatres, atteignant « 41 % ».
Le gouvernement organise le 27 juin des Assises de la téléconsultation, afin d’évaluer notamment le cadre réglementaire dans lequel elle évolue.
Globalement, après avoir explosé durant la crise sanitaire, la téléconsultation représente aujourd’hui moins d’un million d’actes par mois, soit environ « 2 % des actes réalisés par les médecins », selon l’Assurance maladie.
Avec AFP
