55 % des Français « googlisent » leurs symptômes, 12 % passent par l’IA

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Alors que l’accès aux soins reste tendu, plus d’un Français sur deux se tourne d’abord vers Internet pour évaluer ses symptômes, et un sur huit teste déjà l’intelligence artificielle... et ils en sont contents ! C’est ce que révèle une étude OpinionWay réalisée pour MMA. Des pratiques qui posent question sur la place du médecin dans ce premier recours.

55 % des Français « googlisent » leurs symptômes, 12 % passent par l’IA

© Midjourney x What's up Doc

Le réflexe numérique avant la consultation

Selon cette enquête, 55 % des Français déclarent rechercher leurs symptômes sur Internet avant toute démarche médicale. À titre de comparaison, seuls 15 % consultent directement un professionnel de santé et 31 % s’automédiquent.

L’IA, déjà dans les usages

Encore minoritaire, l’intelligence artificielle gagne du terrain : 12 % des Français disent avoir utilisé un outil d’IA pour analyser leurs symptômes. Le phénomène est particulièrement marqué chez les jeunes adultes, avec 27 % des 18-24 ans et 22 % des 25-34 ans qui ont déjà testé ces solutions. Et la satisfaction est élevée : 86 % des utilisateurs se disent satisfaits, dont un tiers « très satisfaits ».

Un potentiel d’adoption massif

Au-delà des pionniers, la dynamique est forte : 49 % des Français n’ayant jamais utilisé d’outil d’IA se déclarent prêts à essayer, motivés par la rapidité (56 %) et la possibilité d’éviter une consultation jugée inutile (41 %).

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Et demain, quel premier recours ?

Pour les médecins, ces chiffres marquent une évolution nette des comportements : l’IA s’installe déjà comme un filtre avant la consultation. Si la majorité des patients restent attachés à l’avis médical, cette étude rappelle que le premier réflexe face à un symptôme est de moins en moins le rendez-vous chez le praticien.

Méthodologie
Sondage OpinionWay pour MMA, réalisé en juin 2025 auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région de résidence).
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