
De gauche à droite, les Américains Mary E. Brunkow et Fred Ramsdell, et le Japonais Shimon Sakaguchi, lauréats du prix Nobel de médecine 2025 © DR
Ce prix récompense leurs « découvertes concernant la tolérance immunitaire périphérique », a annoncé le comité Nobel dans un communiqué.
« Le prix Nobel de physiologie ou médecine de cette année porte sur la manière dont nous contrôlons notre système immunitaire afin de pouvoir lutter contre tous les microbes imaginables tout en évitant les maladies auto-immunes », a expliqué Marie Wahren-Herlenius, professeure à l’Institut Karolina.
« Le puissant système immunitaire de l’organisme doit être régulé, sinon il risque d’attaquer nos propres organes », souligne le comité Nobel.
Cellules régulatrices
Les lauréats ont ainsi « identifié les gardiens du système immunitaire, les cellules T régulatrices, qui empêchent les cellules immunitaires d’attaquer notre propre corps », ajoute-t-il.
Conséquence : les découvertes de Mary E. Brunkow, née en 1961, Fred Ramsdell, 64 ans, et Shimon Sakaguchi, 74 ans, « ont jeté les bases d’un nouveau domaine de recherche et stimulé le développement de nouveaux traitements, par exemple pour le cancer et les maladies auto-immunes », ajoute-t-il.
Les pronostics penchaient plutôt en faveur de la recherche autour des hormones de régulation de l'appétit : GLP-1, ghréline, leptine, décisive dans le développement des traitements contre l'obésité.
Avec AFP