L’OMS, à la rescousse des pays défavorisés. Le 15 février, l’organisation mondiale de santé a homologué en urgence le vaccin AstraZeneca. Son objectif ? Permettre à la distribution de millions de doses à destination des pays défavorisés de débuter.
Cette procédure permet en effet aux pays qui ne sont pas en capacité de déterminer eux-mêmes l’efficacité et l’innocuité du vaccin d’avoir tout de même accès à ces produits thérapeutiques. Sans oublier qu’il s’agissait d’une condition sine qua non au lancement du dispositif de distribution Covax, chargé d’assurer un accès équitable aux vaccins. « Des pays sans accès à des vaccins jusqu’à aujourd’hui vont finalement être capables de commencer l’immunisation de leur personnel soignant et des populations vulnérables », s’est félicité le Dr Mariangela Simao, sous-directrice générale de l’organisation onusienne, chargée de l’accès aux médicaments et aux produits de santé.
Sur les 337,3 millions de doses que le dispositif piloté par l’OMS compte distribuer au premier semestre, la grande majorité est composée de vaccins AstraZeneca. Et pour cause : si elle est considérée comme moins efficace que les vaccins Pfizer et Moderna, la solution développée par le laboratoire britannique présente bien d’autres avantages. A commencer par son mode de conservation bien moins contraignant que ses deux homologues, suivi de près par son coût. En fonction des zones géographiques de production, ce dernier s’élève environ à 2,50 euros. Des atouts dont les pays défavorisés vont bientôt pouvoir bénéficier.
Pour venir en aide aux pays défavorisés, l’OMS valide en urgence le vaccin AstraZeneca
Pour élargir la distribution du vaccin AstraZeneca aux pays à faibles revenus, l’OMS valide en urgence le vaccin AstraZeneca. Une manoeuvre qui ouvre la voie au lancement du dispositif Covax chargé d’en assurer la distribution équitable.