Midazolam : le médecin suspendu pourra de nouveau exercer, le SML applaudit

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La chambre d'instruction de la Cour d'appel de Rouen vient d’autoriser le Dr Méheut-Ferron, suspendu d’exercice médical pour avoir prescrit du midazolam, à reprendre son activité dès ce vendredi 6 mars. Le SML (syndicat des médecins libéraux) vient de saluer « une décision de bon sens ».

Midazolam : le médecin suspendu pourra de nouveau exercer, le SML applaudit

Suspendu d’exercice médical pour avoir prescrit du midazolam, le Dr Jean Meheut-Ferron, un généraliste de 65 ans installé à Angerville-La-Martel en Seine Maritime, était soutenu par la communauté médicale et avait fait l’objet d’une pétition de soutien sur internet. La chambre d'instruction de la Cour d'appel de Rouen vient de l’autoriser à reprendre son activité dès ce vendredi 6 mars.
 
Le médecin a convaincu le juge en soulignant les conséquences de son arrêt pour ses quelques 2 200 patients, rapporte France Bleu. « Il ne faut pas laisser des gens sans médecin, on est obligés d'en tenir compte. C'est vraiment une sentence bien trop sévère. Ce sont les patients qui en font les frais alors qu'ils n'avaient pas demandé à faire partie d'un combat quelconque. » Avant d’évoquer ses difficultés financières depuis sa suspension.  

Accompagnement dans la reconstruction de son cabinet

Le SML (syndicat des médecins libéraux) vient de saluer « une décision de bon sens » et a précisé qu’il l’accompagnera dans la reconstruction de son cabinet « mis à mal par cette douloureuse suspension d’exercice et cette stigmatisation judiciaire ».
 
Pour le syndicat, ce confrère incarne « une des réalités de la médecine de proximité que personne ne peut désormais nier ». Son combat serait devenu « le combat de toute la profession et a permis de faire bouger les lignes que le délicat sujet de la fin de vie à domicile ».
 
Et de conclure qu’il veillera à ce que les engagements du gouvernement sur l’utilisation du Midazolam en ville soient respectés, mais aussi à ce que le dossier de la fin de vie à domicile « reste ouvert et soit mené à son terme en permettant aux professionnels de santé libéraux de disposer des moyens leur permettant d’accompagner et de soulager les patients dans les stades ultimes de la vie ».
 

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