Manger du poisson pour ralentir la Sclérose en plaques (SEP)

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La consommation de poisson pourrait freiner la progression des symptômes chez les personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP), comme le laissent entendre plusieurs études antérieures. Une nouvelle étude observationnelle suédoise, publiée en février 2025 dans la revue Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry, vient renforcer l’hypothèse. Cet effet protecteur apparaît encore plus marqué chez les patients qui conservent des habitudes de consommation régulières après le diagnostic. En France, la SEP touche environ 110 000 personnes et constitue la première cause de handicap sévère non traumatique chez les jeunes adultes.

Manger du poisson pour ralentir la Sclérose en plaques (SEP)

© Midjourney x What's up Doc

Un suivi jusqu’à 15 ans après le diagnostic

L’étude s’appuie sur la cohorte de 2719 patients atteints de SEP, recrutés entre 2005 et 2015. Les chercheurs ont examiné leur consommation de poisson au moment du diagnostic, en distinguant les poissons maigres (cabillaud, colin, merlan…) des poissons gras (saumon, maquereau, truite…). En 2021, un sous-échantillon de 1719 patients a répondu à un questionnaire complémentaire évaluant l’évolution de leurs habitudes alimentaires.

Une réduction marquée du risque d’aggravation du handicap

Manger du poisson semble un facteur protecteur d’aggravation du handicap. En effet, les patients ayant déclaré une consommation élevée au moment du diagnostic ont vu leur risque d’aggravation confirmée du handicap réduit de 34 % (HR 0,66) comparés à ce

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