"Tant que l'ensemble des sages-femmes (métier en sous-effectif dans le monde entier) ne sera pas reconnu à sa juste valeur (...) nous resterons mobilisées", affirme dans un communiqué l'Organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF), à l'initiative de ce quatrième "week-end noir" depuis octobre - un par mois.
Dans les hôpitaux et les cliniques, les grévistes seront couvertes par un préavis de la CGT-Santé, qui revendique "un salaire d'entrée à 2,3 Smic et une fin de carrière à 4,6 Smic".
Cette mobilisation intervient à la veille d'une revalorisation de 240 euros net par mois dans le secteur public, sous la forme d'une "prime d'exercice médical" actée à l'automne par le gouvernement, la Fédération hospitalière de France (FHF) et trois organisations majoritaires (FO, CFDT, Unsa).
Une augmentation des salaires, pour une hausse moyenne de 78 euros net, est également prévue à compter de mars, mais les nouvelles grilles sont encore "en cours de discussion", a indiqué mardi l'Union nationale et syndicale des sages-femmes (UNSSF), autre porte-parole de la profession.
Chez les libérales, un accord a été signé mi-décembre avec l'Assurance maladie sur les tarifs de la téléconsultation et du nouveau "suivi postnatal", et une autre négociation doit s'ouvrir avant le printemps pour valoriser "la création du rôle de sage-femme référente".
Avec AFP