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"La HAS recommande de constituer des stocks stratégiques de vaccins antivarioliques de troisième génération", résume l'autorité chargée d'orienter les politiques publiques de santé.
Officiellement dénommée "mpox", la variole du singe était essentiellement présente en Afrique depuis plusieurs décennies.
Mais elle a été à l'origine d'une épidémie dans de multiples pays européens et américains en 2022. Cette flambée, qui a surtout frappé des hommes ayant des rapports homosexuels, s'est depuis largement résorbée.
Mais les autorités cherchent à établir comment bien lutter contre de futures épidémies de cette maladie, qui se traduit notamment par de la fièvre et une série de lésions cutanées.
En revanche, elle estime que cette maladie ne représente pas une menace suffisante pour utiliser des vaccins anti-variole plus anciens
La HAS recommande donc d'utiliser, comme cela a été pratiqué l'an dernier, des vaccins anti-variole de dernière génération, au vu de données largement encourageantes sur leur efficacité contre le mpox.
En revanche, elle estime que cette maladie ne représente pas une menace suffisante pour utiliser des vaccins anti-variole plus anciens. Ces derniers, dits de première et deuxième génération, représentent en effet un risque important d'effets secondaires, parfois mortels.
Il existe un flou sur le niveau des stocks de ces vaccins en France. Contrairement à d'autres pays, l'Etat français ne donne pas d'indication précise, se retranchant derrière le secret défense.
L'épidémie mondiale de variole du singe avait pris le monde par surprise, avec plus de 82 000 cas ont été signalés dans 110 pays en 2022.
Avec AFP
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