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Depuis deux ans, le classement des futurs internes repose sur une combinaison d’épreuves dématérialisées nationales (EDN), d’examens cliniques objectifs et structurés (Ecos), mais aussi de points liés au parcours (mobilités, engagements associatifs…). Une rupture avec l’ancien système, où seuls les résultats aux épreuves classantes nationales (ECN) comptaient.
Des dysfonctionnements pointés par les étudiants
Cette réforme (R2C) n’a pas été sans heurts. De nombreux étudiants ont dénoncé des couacs lors de l’organisation des Ecos, ainsi que des erreurs dans la publication des résultats. Ces dysfonctionnements, survenus à plusieurs reprises, ont entamé la confiance dans le nouveau dispositif et nourri un sentiment d’injustice pour certains futurs internes.
Les auditions de la mission flash
Pour répondre à ces critiques, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a ouvert une série d’auditions. Le 10 septembre, les présidentes de l’Isnar-IMG, de l’Isni et de l’Anemf ont été entendues. Pr Isabelle Laffont, présidente de la Conférence des doyens, ainsi que des représentants de France Universités, du Centre national de gestion (CNG) et des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur, ont également été auditionnés.
Le Pr Guy Vallancien, qui avait proposé dans un rapport de l’Académie nationale de médecine de réduire la durée des études médicales, a lui aussi été entendu. Ces échanges doivent permettre de dresser un état des lieux précis des forces et des faiblesses de la réforme.
À ce stade, aucune autre réunion n’a encore été annoncée. La mission flash devrait toutefois permettre de remettre rapidement un rapport aux parlementaires et au gouvernement. Reste à savoir si ces travaux aboutiront de nouveau à des ajustements concrets du système d’accès à l’internat.
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