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Les 20 et 21 mai 2025, 9 072 étudiantes et étudiants de sixième année de médecine ont participé aux ECOS (Examens Cliniques Objectifs Structurés), organisés simultanément dans 32 facultés de médecine métropolitaines. Ces épreuves, qui comptent pour 30 % dans le classement final de l’internat, permettent d’évaluer les compétences cliniques des futurs internes de médecine, de chirurgie ou de biologie.
Dans un communiqué officiel, la Conférence des Doyens des Facultés de Médecine « se réjouit de la bonne organisation des épreuves » et salue le travail collectif des équipes universitaires : « 2 200 enseignants ont été mobilisés dont 1 375 ont été déplacés de leur université d'origine afin d’assurer, pour chaque étudiant, une double évaluation », souligne-t-elle.
En 2026, près de 12 000 étudiants seront concernés par les ECOS
Mais derrière cette démonstration d’efficacité se cache un dispositif sous haute tension. En 2026, près de 12 000 étudiants — soit une augmentation de plus de 45 % — devront passer les ECOS dans des conditions qui inquiètent les organisateurs. « Cela nécessitera de mobiliser un plus grand nombre d’enseignants, de personnels, et de "patients simulés", dans des conditions contraintes de locaux, de temps et de moyens. »
La Conférence alerte donc sur l’urgence de « simplifier et sécuriser l’organisation logistique des ECOS », tout en réaffirmant leur rôle clé dans la formation et la sélection des futurs médecins. Des pistes de réforme sont déjà à l’étude, en concertation avec les parties prenantes.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/ecos-une-touche-dhumanite-dans-la-jungle-du-concours
« L’organisation nationale synchronisée des ECOS est unique au monde », rappelle encore le communiqué. Mais elle ne peut reposer éternellement sur un tel niveau de mobilisation sans une refonte structurelle. Pour les Doyens, il est temps de pérenniser l’excellence du dispositif, en le rendant soutenable et adaptable à la montée en charge des prochaines années.
Bonjour,
Compte tenu du niveau des étudiants en médecine il semble tout à fait injuste de continuer ses évaluations orales qui parfois font perdre des milliers de place à des étudiants brillants.
Comment peut-on expliquer qu'un étudiant perde entre les écrits (12 heures d'évaluation) et l'oral (une demi-heure) 1000 à 3000 place voir plus pour certains.
Cela instaure une forme d'injustice et d'incompréhension qu'on ne peut pas de tolérer.
Ces oraux doivent être validant mais non pas classant.
Il faut réagir vite pour les futurs internes qui j'ai pu le voir au cours de ma carrière ont des connaissances de plus en plus importantes et ne doivent pas être sanctionnés de manière injuste.
L'enfer est pavé de bonnes intentions, l'introduction de ces oraux est à la base d'une bonne idée mais ne doit pas être déterminant dans le choix ou le non choix de la spécialité de certains.
Cordialement.
Bonjour,
Compte tenu du niveau des étudiants en médecine il semble tout à fait injuste de continuer ses évaluations orales qui parfois font perdre des milliers de place à des étudiants brillants.
Comment peut-on expliquer qu'un étudiant perde entre les écrits (12 heures d'évaluation) et l'oral (une demi-heure) 1000 à 3000 place voir plus pour certains.
Cela instaure une forme d'injustice et d'incompréhension qu'on ne peut pas de tolérer.
Ces oraux doivent être validant mais non pas classant.
Il faut réagir vite pour les futurs internes qui j'ai pu le voir au cours de ma carrière ont des connaissances de plus en plus importantes et ne doivent pas être sanctionnés de manière injuste.
L'enfer est pavé de bonnes intentions, l'introduction de ces oraux est à la base d'une bonne idée mais ne doit pas être déterminant dans le choix ou le non choix de la spécialité de certains.
Cordialement.
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