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« On entend qu’il n’y a pas de médecin, mais c’est faux et il faut le dire ! », explique le Dr Thomas Maunoury, de la maison médicale de Comines à La Voix du Nord. Dans cette zone pourtant loin d’être un désert médical — seuls 5 % des habitants n’ont pas de généraliste, contre 11 % en moyenne nationale — les praticiens veulent faire passer un message simple, pas si courant : « Nous pouvons prendre encore de nouveaux patients. »
Les consultations chez le médecin généraliste plutôt qu'aux urgences
Autre objectif : rappeler le rôle du 15 et de coordination avec le SAS, souvent méconnu. Comme le souligne la coordinatrice de la CPTS Clothilde Andrusin, ce numéro « communique avec la permanence des soins » et peut orienter vers un médecin pour une urgence non vitale.
Une communication de proximité, soutenue par la CPAM, qui vise aussi à désengorger les urgences : « Un passage aux urgences coûte environ 250 €, une prise en charge par la médecine de ville fait gagner 160 €. » De quoi prouver qu’en matière d’accès aux soins, un simple sac à pain peut aussi faire œuvre de santé publique.