E-carte vitale : un outil qui arrive dans dix nouveaux départements

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Après le Rhône et les Alpes Maritimes, c’est au tour de dix nouveaux départements de devenir le terrain d’expérimentation de la carte vitale dématérialisée. Un crash test pensé notamment pour améliorer le quotidien des médecins qui pourrait donner lieu à une généralisation en 2023.

E-carte vitale : un outil qui arrive dans dix nouveaux départements

Nouvel outil pour une nouvelle vie. Dans le courant de l’année 2022, la liste des territoires concernés par l’expérimentation de la carte vitale dématérialisée s’allonge de dix nouveaux départements. Un élargissement qui devrait changer le quotidien des médecins libéraux exerçant dans ces territoires. « L’appli carte vitale est un nouveau format pour la carte vitale qui prend la forme d’une application sur Smartphone », rappelle, pour toute introduction, Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

C’est en septembre 2019 que cette expérimentation a débutée dans deux territoires ; à savoir le Rhône et les Alpes Maritimes. Une première phase pensée pour observer l’utilisation de l’application dans la vie de tous les jours ainsi que d’identifier ses axes d’amélioration. « Selon un premier sondage réalisé en juillet 2021, les professionnels de santé expérimentateurs soulignent l’aspect novateur de l’appli carte vitale », souligne la directrice déléguée. Et d’en énumérer les atouts déclarés : « Le bénéfice pour le patient est d’avoir ses droits toujours à jour, l’aspect du ‘sans contact’ répondant aux contraintes sanitaires et le fait de ne plus rencontrer de bugs que l’on peut parfois avoir avec la carte Vitale physique. »

Un premier son de cloche qui doit désormais être éprouvé à plus grande échelle. Après le Rhône et les Alpes Maritimes, c’est donc désormais au tour de la Saône-et-Loire, de la Seine-Maritime, du Bas-Rhin, du Nord, de la Gironde, de l’Hérault, de la Loire-Atlantique, de la Sarthe, du Puy-de-Dôme et de Paris de devenir de nouveaux terrains d’expérimentations. « Cette extension nous permet de mettre en place et tester auprès d’un panel d’usagers plus large, les services d’enrôlement et de facturation dans les conditions qui nous permettront la généralisation », indique Marguerite Cazeneuve, qui souligne que ces derniers ont été sélectionnés en se basant sur la diversité des caractéristiques des CPAM. « Afin d’étendre l’expérimentation à tous les cas de figure », précise-t-elle.

Si les patients sont invités à se porter volontaire, les médecins aussi. Tout professionnel de santé, exerçant en libéral dans un département où le déploiement a débuté, pourra en effet participer à l’expérimentation. Cela, « dès lors qu’il dispose d’un logiciel compatible et du dispositif permettant de lire l’appli carte Vitale de l’assuré », précise la directrice déléguée. Et l'Assurance Maladie de nous préciser : « Le professionnel de santé devra mettre à jour son logiciel de facturation avec la version permettant la lecture et la facturation avec l’appli carte Vitale. Il devra également acquérir, s’il n’en dispose pas encore, un matériel permettant la lecture de l’appli sur les 2 technologies QR code ou NFC. »

Une force de frappe médicale mobilisée pour comprendre l’apport de cette nouvelle technologie dans la mission quotidienne des médecins. Après avoir rappelé que l'un des objectifs de la carte vitale dématérialisée est de faciliter le quotidien des professionnels de santé, la directrice déléguée ajoute : 

Associée à une consultation des droits en ligne (service ADRi), l’appli carte Vitale permet aux professionnels de santé de réaliser des feuilles de soins sécurisées et fiabilisées, avec une connaissance en temps réel des droits de l’assuré. Disponible à tout moment dans le smartphone, l’appli carte Vitale minimise également l’impact des pertes et oublis de la carte Vitale physique, avec à la clé moins de feuilles de soins papier à remplir pour le professionnel.

Si ce nouvel outil remporte les suffrages des patients et des professionnels de santé expérimentateurs, le gouvernement espère pouvoir lancer sa généralisation dans le courant de l’année 2023.

 

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