Ce qu’il imaginait être un travail où il passerait « sa journée enfermé dans le noir à regarder des radios radiographies thoracique » s’avère passionnant. Le jeune médecin découvre un « énorme panel d'imageries pour quasiment toutes les pathologies et tous les champs d'application » et la radiologie interventionnelle.
Une spécialité « lumineuse » qui reste dans la pénombre
Il se passionne rapidement pour ces « thérapeutiques mini-invasives aux temps d’intervention assez courts, avec très peu de complications et des résultats au moins aussi bons que la chirurgie ». Aujourd’hui spécialisé en santé de la femme, notamment dans le traitement des fibromes utérins, il apprécie les champs d’application très larges de la radiologie interventionnelle, autant en urgence qu’en programmé.
« Aujourd’hui, en tant que radiologue interventionnel, je prends en charge mes patients de A à Z, comme le ferait un chirurgien»
Dr Mehdi Lebbadi, radiologue interventionnel à Toulouse
Cette « spécialité, pourtant lumineuse, reste dans la pénombre », regrette Mehdi Lebbadi. Il s’agit d’une spécialité assez récente et les radiologues interventionnels ont longtemps été « prestataires de service, c'est-à-dire qu'on s'occupait de l'intervention du patient mais pas plus », explique-t-il. Aujourd’hui, au sein de la clinique Rive-Gauche de Toulouse, il prend en charge ses patients « de A à Z, comme le ferait un chirurgien ». C’est avec beaucoup de pédagogie et de patience qu’il explique à ses patients en quoi consistera leurs interventions et contrôle la réussite de celles-ci.
« Si c’était à refaire, je referais la même chose », affirme Dr Mehdi Lebbadi à propos de sa carrière. Sa spécialité « coche beaucoup de cases ». « Il y a un travail d'équipe pour essayer d'améliorer la condition des patient, un côté diagnostic où on fait avancer les dossiers. Et puis on améliore les symptômes, voire on sauve la vie, des patients », résume le médecin bien résolu à exercer jusqu’au plus tard possible, « voire à mourir sur scène ».