Dans l'Orne, une médecin de campagne reprend du service, après six mois de suspension pour « manquements déontologiques graves »

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Médecin de campagne dans la commune de Putanges-le-Lac (Orne), Catherine Castel, 68 ans, a repris son activité après avoir été interdite d’exercer pendant six mois, suite à de « graves manquements déontologiques », notamment dans la prise en charge de patients en Ehpad, a indiqué Le Journal de l'Orne. 

Dans l'Orne, une médecin de campagne reprend du service, après six mois de suspension pour « manquements déontologiques graves »

© Midjourney x What's up Doc

En septembre 2024, Catherine Castel avait été interdite d’exercer la médecine pour un an, dont six mois avec sursis. 

Une décision que l’Ordre des médecins de Normandie avait justifiée par de « graves manquements déontologiques » de la part de la sexagénaire, notamment dans la prise en charge à l’Ehpad du village, comme l'avait rapporté Le Journal de l'Orne

Selon la chambre disciplinaire, la médecin n’avait plus mis les pieds dans l’établissement depuis plus de 4 ans, laissant « des personnes vulnérables » sans « aucun suivi médical »

Elle aurait également proposé de signer un certificat de décès depuis son cabinet, sans s'être déplacée voir le défunt. 

Installée dans le village depuis 1987

Catherine Castel, installée depuis près de quarante ans à Putanges, s’était à l’époque défendue dans un courrier à l’Ordre, évoquant des « journées de 9 heures à 21 heures sans interruption ».

Au moment de sa suspension, l’affaire avait fait grand bruit dans la commune, qui s'est retrouvée amputée d'une de ses trois médecins. En guise de soutien, plusieurs patients avaient fait fleurir des avis positifs à l'égard de la généraliste, même si certains avaient dit ne pas laisser passer ses « agissements graves »

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/apres-le-scandale-orpea-plus-de-50-ehpad-sanctionnes-pour-maltraitance-ou-dysfonctionnement

Le Journal de l’Orne a indiqué que la praticienne avait repris son activité depuis un mois, le délai de suspension ayant été atteint au 13 mars dernier. 

Source:

Le Journal de l'Orne 

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